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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 11:50

 





 
15/04/08-J'arrive dans un village où c'est jour de foire. C'est des hello à répétition et des Beijing olympiades. Je m'achète un pain rond aux poireaux, tout frais, c'est la première fois que j'en mange c'est excellent.
Il n'est pas 15h j'ai déjà parcouru 35 km quand soudainement un vent violent de face se met à souffler, je fais du sur place.A  quelques km, je distingue une construction, je mets 3/4 pour faire 1 km, se sont sûrement des rafales à plus de 80 km/h. 1/2 heure plus tard, j'atteins mon but, c'est un réparateur de pneus à coté d'un café épicerie.Je suis sauvé, vers 18 h la patronne me montre où je vais dormir.




16/04/08 - Toute la nuit, le vent a fait un bruit assourdissant, au levé du jour il s'est calmé aussi brutalement qu'il s'était mis à souffler, ouf de soulagement. Je m'arrête pour manger. Une belle voiture noire stop sur la bande de dégagement, le chinois se met à marcher avec moi, je lui explique mon défi, jusqu'à ce qu'on rejoigne la voiture.
Une chinoise très élégante et le chauffeur sont sortis de la voiture et nous attendent. On prend une photo après quoi mon accompagneur sort de son portefeuille deux billets de 100 yuans en me disant que ce sera pour manger. Je vais finir l'étape sous le pont de l'autoroute en construction alors que le ciel se fait menaçant avec des risques de pluie.  




17/04/08- De nombreuses voitures vont s'arrêter pour me donner de l'eau. Quand le soir je n'ai rien que 12 bouteilles d'eau malgrè tout ce que j'ai bu.Je continue jusqu'au 47 ème km, il ne me reste plus qu'à trouver un coin pour dormir.


18/04/08- Je n'ai pas dormi de la nuit.Le vent s'est levé violent et très froid avant de trouver une épicerie au péage où je vais pouvoir prendre une soupe de pâte avec de l'eau bouillante.
Juste à ce moment arrive un 4x4 de hollandais qui font Amsterdam Pékin. La femme me donne à manger avec un billet de 100 yuans.




19/04/08- Le vent ne cesse de souffler avec une violence rare, je ne sais si je vais rester dans mon duvet à attendre que cela passe ou essayer d'avancer mais à quel prix. Une rafale plus forte que les autres m'emporte ma casquette et mon tee short que j'avais autour du visage.En plus du froid, je sens maintenant les gravillons de sable me cingler le visage. Il faut vite que je trouve un abri. Le sable forme une brume  qui empêche de voir très loin quand en haut d'une montée des constructions.J'ai encore une heure à lutter avant d'arriver à une société de travaux publics. Un chinois me  fait aussitôt rentrer, il m'apporte à boire et des pains. Tous les employés de l'entreprise arrivent pendant 1/2 h je raconte mon aventure , je fais des dédicaces, il y en a même un qui me demande de le faire sur le dos de son maillot au feutre. 
Après quoi un chinois me propose de dormir et m'emmène dans une pièce où il y a un lit.



20 /04/08-  Je n'entends plus le vent hurler.Avant de partir on m'invite à prendre le petit déjeuner une bonne soupe , 2 pains de riz avant de dire au revoir à tous ces gens qui ont été si gentil avec moi.

Comme je n'ai plus de casquette d'hiver, j'ai pris un tee short que j'ai mis en cagoule, ma casquette saharienne dessus.


La température est descendu très bas, les ruisseaux sont gelés, sur le talus des glaçons de plus de 30 cm de long






Alors que la police vérifie les camions, il sort d'un 4x4 3 chinois et une chinoise. Je suis mitraillé de prise de vue avec un télé objectif géant. Ils m'offrent des sacs de provisions, ils se forment aussitôt un attroupement. Ils me suivent pendant 3 heures  quant à un moment il me passe le téléphone, un chinois travaillant à Alcatel  à Shangai voudrait m'inviter dans sa société pétrolière, je lui dis que j'accepte et que moi aussi en France, j'ai travaillé une société pétrolière: Total. La jeune chinoise marche un kilomètre avec moi en tirant le chariot.
On se donne rendez-vous dans 2 jours à Hami.
A l'horizon, j'aperçois des constructions, je me dis que je vais peut-être trouver un toit pour la nuit. Hélas, après 49 km se ne sont que des maisons abandonnées.
Un pont, je m'y installe pour la nuit.

21/04/08- Le policier revient avec une policière ils veulent m'emmener à Hami, je leur explique que je veux y aller à pied.Je montre le journal Véolia et la lettre qu'ils m'ont fait, je n'ai pas beaucoup de yuans pour aller à l'hôtel. Des policiers arrangeant, c'est la première fois que j'ai gain de cause. Le policier a la bonne idée de faire rentrer le lit qui était à l'intérieur, je ne dormirai pas parterre. Après leur départ, je suis invité à manger par la famille, viennent ensuite des amis, nous buvons quelques bières avant d'aller se coucher.


 
22/04/08-La femme du magasin d'accessoires vélos, motos sort des deux pneus de la même dimension ça dépannera avant de récupérer ceux de Jacques à Lanzhou.

 


23/04/08-J'ai l'impression de beaucoup de flexibilité dans le harnais, que ce passe-t-il?
Avec horreur, je m'aperçois que le tube avant qui tire le chariot a cédé.Trouver un soudeur alu ne va pas être facile. Je trouve un triporteur à vélo qui veut bien m'emmener chez un soudeur. Pour la réparation, il m'en coûtera 200 yuans. Avec le triporteur on est de retour où il m'avait pris. Il est resté avec moi presque 4 heures. Il me demande 100 yuans  et si ce n'est pas trop.Je n'ai que 10 km de retard sur mon programme, j'ai sauvé ma journée.

25/04/08- Je ne vois personne à part quelques voitures qui s'arrêtent pour prendre des photos et me donner de l'eau. N ayant pas trouvé la moindre occasion d' acheter quelque chose, le repas va se limiter à 3 pains de riz sans accompagnement, des madeleines, et des fruits secs.




26/04/08- Les kilomètres passent et je ne vois toujours rien qui me dis que je vais me remplir l'estomac.Alors que je n'espérais plus rien, perdu au pied d'une petite chaîne de montagne, quelques mines l'une à ciel ouvert est de charbon. Un peu plus loin une construction entourée d'un mur, à l'intérieur sur presque toutes les portes  des numéros et sur une aile une cuisine avec à coté salle à manger avec une table de 5 à 6 mètres de long. Il doit s'agir du restaurant des ouvriers de la mine. Je demande si je peux manger c'est ok. on me sert :
2 oeufs avec un genre de pois chiches , une gousse d'ail qui a macéré dans je ne sais pas quoi mais c'est excellent et 2 pains de riz. Quand je demande pour régler, le responsable me dit que c'est offert. Une journée d'enfer, j'ai parcouru 53 km.


 


27/04/08-Aujourd'hui je passe la montagne et de l'autre coté au 21 ème km, je devrais d'après les panneaux indicateurs trouver une ville. La montagne est plus dur mais moins monotone que le désert tout plat à perte de vue.
Quelques restaurants, deux stations services, des réparateurs de pneus et mécanique camion c'est ça ma ville.
Au 46 ème km, je décide de m'installer pour la nuit. Ce qui est sur, c'est que dans environ 60 km, je dois arriver à Liuyian.



28/04/08- Je n'avais pas fait 2 km, un panneau Liuyuan 128 km et il est possible qu'aujourd'hui encore je ne trouve rien à manger à part mes fruits secs , gâteaux secs et produits overstim. Au 38 ème km, je croise un cyclo campeur chinois, en regardant son compteur il me dit que je peux trouver un restaurant à 29 km. C'est classé pour aujourd'hui,. Quelques km plus loin des travaux sur la route et gentiment un ouvrier sort du camions 2 pains de riz.et me rempli mes bouteilles vides de thé. Je vais marcher jusqu'au 56 ème km et installer mon couchage sous la route. Comme le vent est fort, avec mon chariot et quelques cartons, j'ai fait un paravent pour m'abriter.





29/04/08-Je marche 7 km quand j'arrive à Liuyuan, en réalité, je ne vais pas dans la ville. J'arrive à un péage avec des restaurants, des réparateurs de pneus de camions,des stations services.Comme je roule sur la toile, je vais faire changer mes pneus mais ils sont mal équipés, après 1h30 tout est fini. Je me dirige vers le premier restaurant où je vais manger un grand plat de pâte avant de faire des provisions. Je repars, comme par hasard
une voiture s'arrête pour medonner 4 bouteilles d'eau, 4 pactes de lait 2 brioches et un paquet de gâteaux.Ce soir, j'ai de quoi me remplir l'estomac, je marche d'un pas rapide pour arriver à mont habituel sous la route après
48 km.



30/04/08- Dans la nuit le vent a soufflé, son sifflement m'a empêché de dormir. Je traverse 2 champs d'éoliennes.
Après 23 km, j'arrive à Anxi. Au péage, les policiers après m'avoir offert à boire, ils me me conseillent de prendre
 l'autoroute. Je rentre dans un restaurant qui longe l'autoroute, un cyclo-campeur entre à son tour. C'est un norvégien, il parle un peu français, c'est un phénomène dans son genre, il a déjà parcouru 160 000km autour du monde, il ne prend pas de photo. Il connaît bien de renom Serge Girard, nous mangeons ensemble un potage vermicelle avant de prendre une photo et de se quitter. 

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 09:23
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 A peine sorti de la ville, je suis poussé par un vent glacial, le ciel est couvert. Je n'ai plus ma grosse veste chaude, je dois remettre ma veste de survêtement, mon coupe vent, mes gants, ma casquette. L'allure est rapide, je vais vite arriver à Chaiwopo qui est à 44 km.



A13 h, je m'arrête au restaurant d'un village, alors que les clients ont leur repas dans les cinq minutes, plus 1/2 heure après les policiers arrivent. Ilsm'emmènentdans une chambre , ils veulent me montrerlesmanifestations à Paris, mais il n'arrive pas capter les images nettes. Vers 18 h, j'arrive à Chaiwopu, le 1 er restaurant refuse de me servir, le 2 ème m'offre un thé bien chaud avant de me conduire dans un 3 ème restaurant où le patron va m'offrir le repas après que j'ai commenté aux clients mon aventure. A 20 H, alors qu'il fait nuit et que la neige tombe toujours
je vais me coucher dans une petite pièce où il y a 2 lits, merci au patron pour sa gentillesse et son hospitalité.




09/04/08- Bon anniversaire Robert - Il est plus de 17 h j'arrive au restaurant où je m'étais arrêterà l'aller vers Urumqi. A peine entré, le personnel me reconnaît, trois chinois à une table m'invite à manger avec eux.Les plats et les bières se succèdent et je donne rendez-vous à l'un d'eux qui habite à Pékin avant de je prenne possession de mon lit dans une chambre réservé au personnel.






 






10/04/08- Je m'arrête pour constater que le tube droit dans le sens de la marche est fendu, hier c'étaitle gauche qui avait cassé. Il me reste qu'une solution c'est tenir le chariot l'avant vers le bas en le tenant par la poignée et en marchant à coté. Le véhicule Véoliaarrive pour m'amenermon colis, il propose que l'on aille faire réparer mon chariot à Turpan.Je m'acquitte des 200 yuansavant d'allervite manger.La réparation faite ils me ramèneront où il m'ont trouvé. Quelle chance que le colis soit arrivé en retard.










11/04/2008-Je ne trouverai rien avant Turpan. Un premier 4x4 s'arrête, 3 filles, 3 garçons avec des objectifs énormes, sur le tee short ils me montrent un logo, je ne sais pas si se sont des journalistes. Vers midi à nouveau 3 chinois avec un matériel photo impressionnant : un gros trépied est installé au bord de la route et à nouveau mitraillage, je sais seulement qu'ils sont de Turpan.



Au 57 ème km un restaurant, je rentre épuisé, des routiers qui sont à table et qui m'ont doublé, m'invite à manger. Je montre mon papier à la restauratrice qui me dit OK. vers 21 h 3 policiers entre et se dirigent vers moi, me posent quelques questions et me demandent mon passeport. Cela va durer une heure, avant de m'emmener au poste avec mon chariot.A 23 h, nous nous dirigeons vers l'hôtel à quelques centaines de  mètres du poste de police, le patron va descendre 5 minutes plus tard en pyjama. Quand je me couche il est 0h30, la nuit va être courte.








12/04/08- La journée s'annonce difficile, et chaude, j'ai dû mal à avancer,  je me coucherais bien sur le bord de la route.Au péage à la sortie de Turpan, les employés m'offrent le thé.D'un coté de la route, c'est le désert, et de l'autre tout est vert, cette ville est un véritable oasis :beaucoup de peupliers, des cultures notamment de la vigne.
A 12h30, j'arrive au restaurant, j'ai fait 23 km, le soleil est brûlant. je rencontre un groupe de motard, un quart d'heure de détente.La route oblique à gauche vers une barre montagneuse d'où descent un ruisseau bordé de verdure et d'arbres, j'ai ce paysage pour la 1 ère fois. Une monté très raide , 41 km, en contre bas de la route un champ de roseau, c'est parfait pour un bivouac, je me suis endormi avant de voir les étoiles au-dessus de ma tête.

14/04/08- Quand j'arrive à Shanshan, il est 8h30. C'est une grande ville avec une avenue à six voies de circulation, une contre allée vélo, une piètonne bordées de verdure et d'arbres. L'activité principale doit être le marbre, une multitude d'entreprises devant lesquelles les semi-remorques font la queue pour livrer leurs énormes blocs de pierre.

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 22:55


05/04/08- Guillaume vient de me rejoindre avec son amie Fiosa.Pour commencer , direction le restaurant, je me laisse guider dans le choix du menu


J'ai fait une liste , il va falloir acheter dans l'après-midi médicaments, chaussures....

 


Le soir, nous retrouvons quelques français pour un dîner dans les endroits typiques de la ville, nous finissons la soirée dans un pub où le rugby est roi, les emblèmes des grandes équipes mondiales sont accrochées au mur.



 06/04/08-L'après-midi nous allons chez un collègue de Guillaume , l'equipe de Français de Véolia.

 
Il est 6 h40, Arnaud  chauffeur d'un des 4x4 de l'entreprise fait le ramassage des français avec aujourd'hui un crochet à l'hôtel.

 








Nous prenons des photos dans les locaux pour mettre dans le journal interne avant de signer et dater une écharpe de soie au logo de la société chinoise.



08/04/08- Hélène la secrétaire de Guillaume a prévu d'être à 7 h à l'hôtel pour mon départ. Ces 2 jours à Urumqi m'auront fait oublié mes difficultés.Toute l'équipe française et chinoise a été fantastique en particuliers Guillaume sans oublier Natacha qui de Lyon faisait la coordination pour que mon arrivée à Urumqi se passe le mieux possible, on peut dire que c'est réussi. Grâce à eux je repars tout neuf comme sorti d'usine.

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 07:49

 


16/03/08-Au 38 ème km, une station moderne "CHINAPETROL" plusieurs pompistes sont là, je leur montre mon texte miracle.Cest alors qu'un pompiste m'amène dans une pièce où il y 4 lits et m'en montre un. Je vais lire et manger un peu plus tard, bien content de ma journée


17/03/08- Plus rien sur ma route que du sable, le soleil a du mal de se monter sans qu'il fasse froid.





Un quart d'heure plus tard la table est couverte de plats, la patronne du restaurant, son mari, ses 2 serveuses et un autre employé me rejoignent pour manger ensemble tous les mets qui viennent d'être servis.C'est la fête, je ne pensais pas vivre une soirèe comme celle-là.

18/03/08-Pour la 1 ère fois , à 11 h j'ai dejà parcouru .20 km

A la station, je rentre et montre mon papier, la femme m'amène dans une chambre où il y a 3 lits.Un quart d'heure plus tard, elle vient me chercher pour manger.Quand je demande combien je dois, elle me dit "rien"


19/03/08-Une désagréable surprise m'attend dehors : un vent de côté. La journée va être dure.Au 8 ème km la
route oblique sur la droite et surtout le soleil fait une pâle apparition.


Je m'arrête de nouveau et je suis accueilli par des chinois qui travaillent pour Schumberger. Ils m'invitent à leur table.



Une chinoise est responsable de la station. Le soir, ils viennent me chercher pour manger avec eux et regarder la
télé, la chaîne des JO. 

20/03/08- Je m'arrête dans une épicerie, j'achète une soupe de pâte d'un kilo que l'épicière veut bien me faire chauffer. Au moment de régler, l'épicière me dit que c'est gratuit.





20/03/08- Vers 14h30, au 30 ème km, je traverse une petite ville , des clients à la terrasse m'appellent pour manger se sera le repas du soir.


Après quelques explications , ils m'invitent au repas qu'ils viennent de servir, un peu plus tard viendra les rejoindre
un jeune couple avec un enfant.



21/03/08-Je suis prêt encore plus tôt que d'habitude,. Un petit déjeuner, pain et thé, à 7h je suis prêt pour le départ et les adieux, queleques photos devant la maison puis en route pour une nouvelle journée.

au menu :
une soupe avec des légumes genre céleri
une grosse assiette de riz avec des petites morceaux sucrés et trois morceaux d'agneau
A chaque client qui rentre, le patron raconte mon histoire et on me félicite en levant le pouce.
Au moment de régler, le patron m'indique qu'il m'offre le repas, il me demande seulement de le prendre en photo
avec son enseigne


Un chinois bien habillé regarde mes cartes, mon trajet etc...je lui montre mon texte pour dormir. Il me dit oui et me demande de le suivre.Un bâtiment avec un drapeau, je lui demande police, il me dit oui.On m'amène dans un bureau avec un lit en m'indiquant que je dormirai là.Ils regardent ce que je mange, me propose à boire avant de me souhaiter une bonne nuit.





24/03/08- Je vois un restaurant, je vais prendre un petit déjeuner consistant.puis je reparts doucement. Je n'ai pas mal à mes ampoules, ni à la cheville et la douleur du tendon ne se réveille pas.


26/03/08-Un restaurant qui me donne dans la salle d'à côté, un endroit  pour dormir .



 




Sur plus de 4 km , plus de route aucune indication, les voitures et les camions brassent des nuages de poussières,dans le sable le chariot est dur à tracter.

27/03/08-A 12 h une voiture de police, c'est la 3 ème fois aujourd'hui, les mêmes, de nouveau ils contrôlent mes papiers.
28/03/08- vers 9 h une voiture de police, 2 km plus loin de nouveau des policiers, ils proposent de m'offrir à manger, et je suis de nouveau invité au poste de police, avec contrôle de passeport.
Après avoir 3 km, à l'entrée d'une petite ville,une voiture de police avec 6 policiers à bord, le policier qui m'avait proposé à manger tout à l'heure,  sort de sa voiture 2 gros sacs de boissons et nourriture. Ils m'aident à tout caser dans mon garde manger, je les remercie. 



29/03/08- J'ai bivouaquer sous l'autoroute , ce n'est pas idéale pour dormir.Le rangement est  beaucoup plus long, je pars à 7 h avec le vent dans le dos heureusement car j'ai une trentaine de km de montée avant d'arriver à une petite chaîne de montagne. 




30/03/08- Je suis épuisé juste au sommet, je trouve un petit coin tranquille un peu en retrait de l'autoroute.Il est
17 h est il fait déjà froid, je vais vite m'installer et me mettre au chaud dans mon sac de couchage



31/03/08- 1er surprise : mes bouteilles de boisson sont des glaçons et mes bananes gelées.
2 ème surprise : la route continue à monter pendant 12 km.
Vers 10h30, j'arrive enfin au sommet au milieu d'un village en ruine, une petite maison d'où il sort de la fumée.


A mon arrivée un chien se met à aboyer, à l'intérieur 4 personnes . Je demande s'il n'aurait pas quelques nourritures, un chinois me répond oui après avoir regardé mes documents,du pain, du thé, des fruits secs
me sont servis.A lors que je m'apprêtais à partir l'un d'eux me propose de manger avec eux ce que j'accepte volontiers, alors que l'un d'eux revient avec une veste de policier. C'était sûrement un poste de sécurité, ils ne me demanderont aucun papier.


01/04/08- J'ai mal au tendons devant, dans la descente je freine et je retiens les 40 kg du chariot qui me poussent.
Hie, j'ai forcé un peu je suis bien content d'arriver en bas, j'appréhendais d'avoir une tendinite.





A l'entrée d'une ville,après que le patron du restaurant d' auroute m'ai offert le repas, je fais quelques achats
au market : oeufs, pommes, cervelas et pain 14.5 yuans, vous savez convertir en euros  maintenant.Depuis 5 jours et j'ai 2 jours de provisions. Je fais mieux que Pékin express à 1 € par jour.


C'est au 43 ème km que je vais trouver un des rares petits abris sous l'autoroute dans ce secteur.


2/04/08-La journée va être ensoleillée, les km défilent.à midi à l'embranchement : à gauche Urumqi et à droite Turpan, j'ai fait 27 km. Dans 260 km, je vais pouvoir passer à l'agence Véolia d' Urumqi pour récupérer du matériel et prendre une journée de repos .


03/04/08- A midi, je suis au 24 ème km , de charmantes serveuses m'offrent le repas.


Alors que je croyais les ascensions terminés, je vais passer encore deux barres de montagnes avec des dromadaires et des chameaux dans les prés.



Au détour d'un flanc de montagne je vois à quelques km les premières maisons .Je suis au 45 ème km, je suis dans le faubourg de Urumqi chez un réparateur de camion, les restaurateur m'a offert le repas et la chambre est gratuite. J'ai rendez-vous demain avec Guillaume le responsable de l'agence Véolia.

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 06:57

27/02/08-Après deux escales : Pékin et Urumqi, je suis arrivé à Kashi

 A  la descente du bus, un attroupement commence à se former. Un chinois devant son magasin me prête
un couteau pour enlever l'emballage et 2 pinces multiples pour fixer le bras du chariot.
J'ai oublié de prendre une pompe. 

On m' amène chez un réparateur mais les valves ne sont pas les mêmes quand France.
Solution :
On coupe l'embout, je garde le tuyau en caoutchouc, je l'enfile sur la valve, le fait serrer
fortement pendant que je gonfle. Ca marche! Je saurai comment faire pour la suite.

28/02/08-L'hôtel est très bien, la chambre coûte 30 juans (3€), j'y retrouve John et Philippe. Ils voyagent et viennent de Nouvelle Zélande.
Philippe parle un peu Français, le soir on mange ensemble et ils me font découvrir Kashi et la vieille ville.

01/03/08-L'environnement est désertique, à ma gauche la montagne et à droite des cailloux et du sable


A Sogun stupéfaction, je m'attendais à voir une ville d'une certaine importance puisqu'elle figure sur la carte de Chine, je trouve 4 maisons, deux de chaque coté de la route. Un chinois accepte que je mette ma tente devant
chez lui, un autre m'invite à boire le thé et me donne 2 pains. je ne vais rien trouver pendant 80 km.

02/03/08-Je suis à court de force et toujours fiévreux.Je n'ai pas très bien dormi, je prévois de faire 25 km, comment faire plus.Tous les 3 km j'avale du miel en même temps que je bois de l'eau cela me donne un peu d'énergie, jamais pour longtemps.Gros pépin l'embout du harnais qui s'emboîte sur le chariot s'est rompu.




7/03/08-Je me remets tout doucement, c'est pas la grande euphorie.A midi, je mange un plat complet riz viande et je vais sur un banc, c'est une grande place au centre d'Asku.Je regarde les enfants faire voler leur cerf volant, il y en a beaucoup de toutes les couleurs.Quatre jeunes filles viennent faire un brin de causette avec moi en anglais.




09/03/08- Alors que j'ai repris ma route, une chinoise m'invite à boire un thé, elle me donne 3 pommes et sa fille revient avec un pain chinois frais.


10/03/08-J'arrive dans un village au bord de la route, il y a 2 roulottes qui font la cuisine. Dés que je me mets à parler avec un chinois, c'est tout un essaim qui arrive autour de nous.Un voit que ma roue est mal centré, il va chercher des outils pour me la remettre en place. Arrêt bien agréable !



Au 32 ème km, devant une maison un couple de Chinois, je leur demande pour monter ma tente devant leur
maison. Un peu plus tard, on vient me chercher pour dormir dans la maison et on me sert un grand bol de riz et des accompagnements chinois.
11/03/08 - A 6h30, un bol de lait chaud pour déjeuner avec un genre de pain brioché que l'on trempe dans le lait..
A 7hh15, le mari qui marche avec 2 béquilles part sur son triporteur qui peut transporter 6 personnes derrières.

 
Je traverse une petite ville pour ne plus rien voir jusqu'au soir


12/03/08-Vers 16 h, une maison, de la fumée et un chien. Je demande s'il est possible de manger.On me sert une soupe avec des pâtes et quand je veux régler on me dit que c'est gratuit. 


Il es 7 heures je sors derrière mon tas de sable. Il fait frais comme tous les matins.



13/03/08- Alors qu'il a fait encore plus chaud que les jours passés, deux voitures se sont arrêtées.L'une avec 2 jeunes chinois à bord , ils m'ont donnés 6 bouteilles d'eau de 35cl.
La 2 ème deux jeunes et une jeune fille, 1,25 cl de coca-1.25 de sprie+.50l d'eau+
Pas de problème avec la boisson aujourd'hui ni demain

14/03/08-J'arrive devant un bâtiment assez neuf, j'entre on verra bien.Il doit s'agir d'une école de police.La personne plus âgée m'invite à manger puis me montre ou je pourrai dormir.
Vers 19 heures, on m'amène dans un autre bâtiment, la chambre est moins confortable.
Vers 21 h, on frappe à ma porte, les policiers me disent de tout ranger, de m'habiller, je ne sais pas ce qui se passe.Devant le bâtiment, il y a une voiture de police, on ouvre le coffre pour mettre mon chariot et ils me disent de monter. Il est 21h30 quand nous démarrons pour je ne sais où.C'est le silence, les minutes sont très longues.
Après 25 km environ, nous arrivons dans une ville, je pense qu'il s'agit de Xinhe.La voiture s'arrête devant un bâtiment qui semble être un hotel .A l'entrée une dizaine de policier dont une femme qui prend mon passeport et remplit ma fiche d'hôtel, le prix est 60 yuans (6€). Ils me saluent, il est 22h30, je suis enfin seul dans ma chambre,



15/03/08-10h30, un chinois m'interpelle pour manger, je me laisse tenter car après je risque de ne plus rien trouver. Au moment de règler , le patron me dit qu'il m'offre le repas.


Il est 16 h , une station service , je donne mon papier en demandant un endroit pour dormir.Une pièce précaire avec 2 lits, je me fais confirmer que je peux dormir sur l'un deux.Le petit garçon est gardé par son grand pére pendant que le père sert.

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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 08:35



Mes 2 petits fils Maxime et Alexis avant le départ avec leur petit chien Toufou

J'ai fait emballer mon chariot avant de me mettre dans la fille d'attente pour l'enregistrement. Mon chariot est en surpoids: 26.5kg au lieu de vingt. L'hotesse voit avec son supérieur, je place quelque mots sur mon défit en demandant d'être indulgent. OK, c'est bon.


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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 12:07

Les amis des Foulées de Beauregard

Pendant ces deux mois, j’entretiens ma condition physique, avec mes amis des Foulées de Beauregard nous allons tester mon nouveau matériel roulant ‘’Le Trollix’’  chaque sortie donne lieu à de nouvelles modifications (roues, harnais, coffre, carénage etc…) sans oublier l’antenne avec deux petits drapeaux français et chinois.
 Mon compagnon de voyageAdaptation au chariot
Pendant ce temps :
 
-          J’ai réservé mon billet d’avion qui va m’amener à Kashi
-          J’ai fait les démarches pour mon visa chinois
-          Je me suis fait envoyer par Natacha de chez Véolia des produits diététique à Urumqi (Chine)
-          J’ai refait le blog en essayant de vous faire vivre mon défi (je n’ai pas tout à fait fini)
-          Je me suis rééquipé de matériels utiles et indispensables pour la suite de mon aventure
o        Couvre duvet imperméable
o        Matelas
o        Pantalon de pluie
o        Gants
o        Cagoule
o        Produits pharmaceutiques
o        Caméra (grand merci à Danièle et Alain)
o        Grand sac imperméable (pour mettre tout cela dedans)
 Dernières foulées avant le départ
Au plus de 5000 km déjà parcouru, voici l’itinéraire des 6000 derniers pour ceux qui voudraient suivre sur la carte ma route jusqu’à Pékin.
-          Frontière Kirghizstan – Chine
-          Kashi
-          Aksu
-          Kuoa
-          Korla
-          Urumqi
-          Turpan
-          Hami
-          Liuyian
-          Jiayuguan
-          Zhangye
-          Lanzhou
-          Tianshui
-          Baoji
-          Xi’an
-          Weinan
-          Ludyang
-          Zhengzhou
-          Handan
-          Shijiazhuang
-          Beijing (Pékin)

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 Deux textes (avec traduction) qui vont me servir tous les jours

Num-riser0002.jpg
Je m’appelle Robert MEMBRE, je viens de Lyon en France
 et je vais à Pékin à pied. Je veux arriver le 8 août 2008 au
Stade Olympique pour l’ouverture des jeux.
Pourriez-vous m’héberger ce soir, je peux dormir par terre,
 j’ai un matelas et un duvet.
Je vous remercie.
 
 Num-riser0003.jpg
Je m’appelle Robert MEMBRE, je viens de Lyon en France
 et je vais à Pékin à pied. Je veux arriver le 8 août 2008 au
Stade Olympique pour l’ouverture des jeux.
Pourriez-vous me donner de l’eau et un peu de nourriture.
Je vous remercie.
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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 19:08
Un peu remis de mes émotions malgré une grosse déception, il me faut acheter un billet pas trop cher qui ne m’oblige pas à rester plusieurs jours à Tbilissi.
 
Après avoir fait plusieurs bureaux dans l’aéroport, je trouve un vol acceptable départ trois heures du matin. Le vol, Tbilissi-Kiev (Ukraine)-Paris 480 dollars. Pour payer mon billet, je récupère dans une chaussette les dollars qui devaient me servir au Turkménistan, en Ouzbékistan et au Kirghizstan.
 P1000697.JPGMa grande déception atténuée, et l’accord de Marie-Jeanne pour que je reparte, déjà dans ma tête trotte plein d’idées pour mon nouveau départ. Il me faudra principalement un chariot adapté que je tracterai avec un harnais, un équipement supplémentaire pour les grands froids et la possibilité de prendre avec moi plus de nourriture et d’eau pour être plus autonome.
 P1000698.JPG
De retour à Paris ma fille Sabine vient me chercher à Roissy Charles de Gaulle, elle habite la banlieue parisienne. Je vais passer quelques chez elle avant de rentrer sur Lyon.

 

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 18:15
La nuit a été froide mais le ciel rouge annonce une belle journée. La responsable du restaurant est là pour que je puisse prendre mon petit-déjeuner, il n’est pas encore 6 heures.
 
L’hôtel est dans un parc, quand je prends la route, les flaques d’eau sont recouvertes d’une épaisse couche de glace difficile à casser. Je suis à 500 mètre de la frontière, le pont à traverser, quelques coups de tampon et je suis en Azerbaïdjan.
 P1000693.JPG
Je contemple l’eau qui coule sous mes pieds, le courant est fort, il ne ferait pas bon tomber dedans. Je suis les couloirs réservés aux piétions pour arriver d’abord à la douane géorgienne. Je tends mon passeport, le douanier le prend puis me dit : il est où votre visa ? Je tourne la page et lui montre. Il me dit : il est périmé. Je suis effondré, voyant ma détresse, il appelle son homologue Azerbaïdjanais qui confirme qu’il ne peut rien faire malgré mon insistance.
 
Je fais demi-tour et m’effondre en sanglots. Le pont retraversé, je m’assois au bord de la route, les mains sur le visage.
 
Un minibus qui va en direction de Tbilissi s’arrête, un géorgien me demande si je monte, je n’ai pas le choix. Je mets mon sac dans le coffre, retour à Tbilissi.
 
A Tbilissi je peux refaire une demande de passeport, quatre à cinq jours de délai, seulement, à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan on me confirme qu’il me sera impossible d’avoir celui pour le Turkménistan. Il faudrait que je passe par l’Iran et aller le chercher à Téhéran. Je n’ai plus qu’à rentrer en France.
 
Quand j’annonce la nouvelle à Marie-Jeanne, elle laisse exploser sa joie de me revoir pour les fêtes de fin ‘année.
 
Je lui dis que je ne veux pas finir comme cela, que j’allais repartir, elle me dit oui après les fêtes.
 
De retour à Tbilissi, je vais passer la nuit à l’aéroport.
 

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 17:00
Avant de partir à 5h30, la patronne a voulu me faire un petit-déjeuner. Je suis encore sous l’effet de la journée euphorique d’hier. Ce soir j’arrive aux portes de l’Azerbaïdjan, c’est mon douzième pays que je vais traverser.
 
Ce matin il fait froid. Dès la sortie de Rustavi je vais devoir franchir la montagne avec un petit vent glacial de face. Une petite halte à mi-côte sans pouvoir me mettre à l’abri car la montagne est désertique mais dans ma veste je me sens bien au chaud.
 
Arrivé au sommet, je croise un berger avec son troupeau. Nous nous adressons quelques mots avant que je ne redescente vers la plaine. En face de moi s’étale la chaine montagneuse du Caucase toute enneigée.
 
La route, pas très large est fréquentée par beaucoup de camions. Je dois faire attention et me serrer bien à gauche quand j’en aperçois un en face. A midi, je n’ai pas de mal à trouver pour me restaurer, la patronne me propose même un divan dans une petite pièce à côté pour que je me repose mon déjeuner pris. Je la remercie car je ne voudrais pas arriver trop tard à la frontière.
 
17 heures une grande file de camions m’indique que la douane ne doit pas être trop loin, un, deux kilomètres au plus. Je sais qu’il y a un hôtel juste avant, c’est là que je vais passer la nuit.
 

P1000689.JPG

Pour arriver en Azerbaïdjan, il me faudra traverser un grand pont qui enjambe la Koura. En attendant, pour l’équivalent de 15 euros, je vais pouvoir souper, dormir et prendre mon petit-déjeuner demain matin. Le balcon de ma chambre donne juste au dessus de la rivière, c’est très agréable avec ce soleil couchant.

 

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