13 octobre 2007
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La maisonnée est encore endormie, nous laissons un petit mot de remerciement avant de quitter les lieux. Dans notre sac il nous reste les vivres prévues pour hier soir et que nous n’avons pas utilisés. La route est sinueuse et vallonnée, à 12h30 une maison avec une terrasse, une table et des chaises. Les habitants ne semblent pas être-là, nous nous installons et personne vient nous déloger.
Le déjeuner terminé, François utilise trois chaises pour faire une sieste pendant que je soigne une ampoule au talon certainement dû au fait que j’ai arrêté de marcher cinq jours. Nous marchons l’un derrière l’autre, espacé d’une centaine de mètre, François marche devant. Toutes les heures nous nous rejoignons pour une petite pause de 5 minutes, nous avons choisi d’emprunter une petite route à travers la campagne.
L’heure est arrivée pour chercher un abri pour la nuit quand la pluie commence à tomber. Nous trouvons une maison en ruine mais sans toit et François n’a pas de tente pour s’abriter, nous décidons alors de continuer.
Un peu plus loin, nous arrivons à une petite maison avec deux entrées, nous frappons à chacune d’elle, aucune réponse, on va attendre les occupants. En inspectant les lieux, François voit un escalier qui accède à une terrasse où se trouve une petite pièce à l’abandon avec du verre partout. Ne voyant pas revenir les locataires du rez-de-chaussée, nous nous installons en haut.
Nous commençons par faire le nettoyage pour pouvoir installer notre couchage. Entre temps, François trouve deux coussins et une grosse veste, cela va me servir de matelas lui ayant un petit matelas gonflable. Nous essayons de ne pas nous faire voir par les fenêtres alors que dehors le temps s’est dégradé, les éclairs illuminent le ciel, le tonnerre fait trembler les vitres. Nous qui rêvions d’être accueilli par une famille turque qui nous proposerait manger, couchage et une télé pour regarder la ½ finale de la coupe du monde de rugby, nous étions loin de ces conditions mais bien contents quand même d’avoir trouvé un toit pour la nuit en espérant de ne pas être délogé. Comme repas, nous n’avons que quelques gâteaux secs à nous partager, nous mangerons mieux demain.