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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 00:00

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 00:00
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27 juillet 2008 7 27 /07 /juillet /2008 00:00

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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 00:00
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 15:12




 




Merci.

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 00:00
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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 18:39





23/05/08 - Au dernier moment, j'ai voulu aller prendre des photos sur une place en dehors de ma route, où je vais trouver un magnifique parterre de roses avec en grand les anneaux olympiques et 2008.



24/05/08 -Une jeune chinoise de vingt ans alors que je quitte la ville, vient m'accompagner sur 4 ou 5 km, elle rejoint son frère et son copain qui sont à la pêche.Elle me demande de descendre avec elle vers la rivière voir les gros poissons qu'ils prennent. Passionné de pêche, j'hésite mais je ne peux pas laisser mon chariot sur le chemin et décide de poursuivre ma route.
-


Les paysages sont jolis, la rivière au fond et tout autour des cultures en terrasses.






25/05/08- Après avoir demandé s'il y a un hôtel à plusieurs reprises, un chinois m'amène dans une famille, pour y accéder nous allons emprunter un chemin boueux. A mon arrivée, le chef de famille m'offre un thé ainsi qu'à d'autres personnes présentes. Alors que nous discutons, le fauteuil sur lequel je suis assis, se met à trembler, je ne comprends pas quand tout le monde se lève rapidement , on me tire par le bras pour aller dans la cour.
Je comprends seulement qu'il y a une secousse de la terre.Une grosse parabole posée au sol continue de vibrer sous l'effet du phénomène. C'est la première fois que je ressens une telle chose.Je savais que je me dirigeais vers Baoji  qui est en état d'alerte mais je n'ai pas pensé un moment que c'était un tremblement de terre.La femme
me sert ensuite à manger ainsi qu'à son mari après quoi nous allons nourrir l'âne. Avant de m'endormir, je lis un peu de presse que Jacques m'a envoyé dans le colis récupéré à Lanzhou.














26/05/08-Je vais arriver au milieu des cultures en terrasses, tout est vert, je passe d'un vallon à un autre avec des montées et descentes répétées. La route est très difficile mais le paysage récompense la peine de ces efforts, j'ai bien fait de prendre cette petite route qui serpente au milieu de cette région magnifique. Quand j'arrive à Maying, je n'ai fait que 38 km et je continue ma route qui m'amène après 6 km de montée en haut des vallons.






Quand je trouve un endroit très bien qui domine la vallée, les premières gouttes de pluie commencent à tomber juste après que j'ai fini de monter la tente. Je couve mon chariot d'une toile plastic et rentre bien au chaud dans la tente pour manger et lire un peu avant que la nuit tombe.


27/05/08 - Comme la veille, je vais continuer à monter et descendre, toujours des paysages aussi beaux mais sans soleil.


Après 30 km, de nouveau je suis descendu dans la vallée pour arriver à Tongwei. juste à l'heure du déjeuner ce qui va me redonner des forces.






De nouveau après avoir fait une bonne dizaine de km de plat dans la vallée, la route se remet à monter vers les sommets. Au 50 ème km, un joli terre plein avec une belle vue, je monte ma tente rapidement. Je me mets vite au chaud à l'abri, il peut faire le temps qu'il veut.












28/05/08 - Une succession de petites montées et descentes très raides avec toujours des paysages splendides, je ne cesse de faire des photos même si elles se ressemblent.


Vers midi, à la sortie de l'école une quinzaine d'écoliers vont me suivre pendant plusieurs km alors qu'ils rentrent chez eux, leurs maisons sont éparpillées dans le vallon.






Je vais ensuite redescendre dans la vallée pour retrouver une route plate, beaucoup moins éprouvante. Au lieu des cultures en terrasse, ce sont les arbres fruitiers principalement des pêchers et des pommes. Les petites pommes sont enveloppées dans des petits sacs ce qui donne aux arbres l'impression d'avoir plein de boules. Dans les collines de nombreux apiculteurs installent leurs ruches au bord de la route. C'est au milieu d'une multitude d'abeilles que je poursuis ma route sans jamais encore être piqué.







29/05/08 - La montée qui me faisait peur n'est qu'un petit km pour redescendre ensuite et suivre la vallée jusqu'à Qin'an et rejoindre la route principale jusqu'à Tianshui. Le ciel est couvert quelques gouttes de pluie mais il ne fait pas froid. Je marche tranquillement quand par derrière un chinois me saute dessus, je me retourne d'un coup il me lâche et repart. La sagesse me dit de continuer ma route. Avant d'arriver à Tianshui une grosse montée à forte pente avant de redescendre dans un tunnel de plus de 2 km. A l'entrée les policiers m'interpellent pour la lumière. Ils voient le chariot avec les feux réfléchissant et je mets mon gilet phosphorescent, ils me disent ok et me donnent 2 bouteilles d'eau.
Avant d'arriver à Tianshui, une téléchinoise me demande pour me filmer et m'interwiouver et m'aide ensuite à trouver un hôtel.Dans un restaurant voisin, trois chinois m'invitent à manger avec eux, j'accepte volontiers. Ils veulent me faire boire leur alcool à 60° mais je refuse, pour la forme j'en bois un dé à coudre ensuite je trinque avec eux de la bière. A la fin du repas, ils sont ronds comme des queues de pêche. A 21 h, je rentre me coucher, étendre mon linge et regarder la télé.













30/05/08 - Ce matin, je suis surpris de voir qu'après quelques centaines de mètres de marche, il y a des tentes sur tous les trottoirs de la ville, une grande partie de la population dort dehors, sur des kilomètres, je ne vais voir que des tentes, c'est le plus grand camping  que je n'ai vu. Beaucoup de chinois ont la hantise d'un nouveau tremblement, la région est en alerte mais semble malgré tout vivre normalement. La ville reste animée avec les préoccupations de tous les jours sans panique.



Ici c'est les premières cerises, de nombreux vendeurs avec d'énormes paniers remplis, je m'en achète 1 kg, 20 yuans (2€)le kg.



Cette fois, c'est un camion qui descendait, il est sorti de la route pour se retrouver 10 mètres plus bas, l'ambulance et la police sont là, je ne sais pas si le chauffeur a pu être sorti.                                              Très vite une queue de plusieurs km.


31/05/08 - C'est une file de camion dans les deux sens, conséquence de la veille. La route relativement étroite ne me laisse pas la possibilité ni de passer à droite ni à gauche, c'est donc au milieu de 2 files que je vais marcher pendant 6 km avant d'entre voir la possibilité de me mettre sur le côté de la route, après quoi, tout redevient normal, une route agréable avec le beau temps.






 

Près d'une maison un bout de terrain avec un peu d'herbe. Je demande si je peux installer ma tente après avoir montrer mon périple.Un chinois me propose une chambre pour dormir, un autre de venir manger ce que je vais accepter volontiers. Il fait beau le repas est servi dehors au bord de la route, de nombreuses personnes et enfants sont là.






Une série d'une vingtaine de photos est faite. Un des chinois me demande pour qu'on les fasse développer chez un photographe, je dis OK.Nous partons à quatre avec deux motos à une vingtaine de kilomètres du village, nous rentrons la nuit est déjà tombée.Après avoir dit bonsoir, je suis impatient d'aller me coucher, encore une journée bien chargée.





 



02/06/08 - En route pour Baoji, ce soir, je voudrais être le plus près possible de la gare où j'ai rendez-vous avec François et les gens de Véolia. Depuis 80 km, des travaux gigantesque de construction d'une autoroute où l'on ne voit que des piliers géants qui surplombent la rivière presque tout droit quand on arrive à la montagne, c'est un tunnel qui évite de contourner le flanc de la montagne.Il y avait la voie ferrée, impressionnante par ces ouvrages, il y aura l'autoroute dont les travaux jusqu'à Baoji sont en bonne voie de finition compte tenu l'importance des multiples chantiers sur tout le parcours.
Il est environ 10 h quand j'arrive dans une station, je demande l'accord du pompiste pour me débarbouiller. Celui-ci me rejoint avec un chargement de provisions et m'invite après ma toillette à prendre un repas au restaurant.


Je retrouve les routiers qui m'ont doublé, des discussion sur mon aventure sont engagées avant que je reprenne la route, ils vont de nouveau me redoubler dans un concert de klaxons.


Vers 16 h, je quitte la vallée pour apercevoir la ville à 5 ou 6 km.


Contrairement aus autres villes, je suis rapidement au centre, il est 17h environ.




Je demande la gare qui est mon lieu de rendez-vous de demain. Je ne suis plus qu'à deux km quand je m'arrête pour boire, il fait très chaud et sur le trottoir à l'ombre des arbres, c'est un attroupement qui se forme.
Je vais rester là pendant deux heures de temps. On m'apporte à boire, à manger, une très bonne ambiance
quand un chinois accompagné d'autre personnes me parle de Véolia qui est imprimé sur mon tee short.
Je ne comprends pas tout de suite, quand il sort de sa sacoche un papier sur lequel est écrit "Bien venu à notre ami Robert". Ce sont des personnes chinoises de Véolia qui sont tombées sur moi par hasard et qui se chargent d'expliquer à tous les gens qui sont là mon défi.
Je demande où aller manger. Ils m'indiquent une petite rue, là je trouve plusieurs restaurant avec des terrasses.Je m'installe à l'une d'elle et le serveur m'offre une bouteille d'eau avant de m'offrir mon repas.La rue est très animée, une foule de personnes s'est regroupée autour de moi sous les parasols pendant qu'un petit orage éclate, il va durer peu de temps.Des personnes me reconnaissent, elles m'ont vu à la télévision chinoise qui m'avait filmé 3 jours avant mon arrivée à Tianshui. Puis trois journalistes arrivent, deux filles et un homme qui me montre sa carte de presse et me demande de faire un reportage.Pendant ce temps dans la rue les gens arrivent avec leur lit pour s'installer sur le trottoir.La nuit commence à tomber, ils me demandent de les suivre et nous nous retrouvons dans un bar de la ville où une autre équipe de presse va nous rejoindre, nous allons passer toute la soirée jusqu'à 23 h  à faire des photos, grignoter et boire quelques bières, une soirée très agréable surtout que demain je n'ai que quelques kilomètres à faire.


Je leur demande où il y a un hôtel, ils me disent qu'il faut dormir dehors à cause des tremblements de terre. Comme à Tianshui les tentes sont installées sur les trottoirs, c'est ce que je sais faire.
Devant le bar, un coin d'herbe et quant ils me demandent où je dors, je demande si je peu monter ma tente devant le bar, c'est ok.Un jeune serveur vient m'aider à m'installer, m' apporte à boire et des chocolats après m'avoir montré les lavabos pour que je puisse me laver avant d'aller me coucher.



Toute l'équipe me donne rendez-vous demain matin à neuf heure avant que je parte pour la gare retrouver François et le personnel de Véolia.










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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 11:12


Agence Véolia Lanzhou

21/05/08- Ce matin, c'est une promenade de santé pour arriver au centre ville.où je dois retrouver Jérome.





Je dois longer le bord du fleuve et rencontrer Jérome qui arrive dans le sens inverse.





A la hauteur d'un bâtiment avec 2 grosses boules, il me retrouve 5 minutes plus tard.Il est accompagné de Caroline et Sindy une assistante chinoise. Pour rejoindre l'hôtel il me donne un plan et je dois les prévenir des mon arrivée.
 


































La presse ainsi que le personnel étaient là pour les photos.Indy traduisait en anglais à Caroline qui me retraduisait en Français.






Sen suit un repas dans un restaurant en plein air avec beaucoup de spécialités.
Puis direction office des visas où je dois récupérer mon passeport.Je devais avoir une prolongation d'un mois, hélas c'est 15 jours qui m'est accordé.

Ce soir, je retrouve mes amis dans un restaurant chic de la ville le long du fleuve jaune. Après Urumqi, Lanzhou aura été pour une brève interruption dans ma route vers Pékin mais combien indispensable pour me refaire une santé et de me permettre avec l'aide et la gentillesse de Jérome et de son équipe de repartir demain vers Baoji, plein de punch !

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 07:41

 





13/05/08 - Il est 1h30 du matin, un SMS de mon petit fils qui me dit qu'il vient d'arriver un important tremblement de terre en Chine 10000 morts, il me demande de rassurer la famille. Je n'ai rien ressenti, tout va bien. Je me rendors.






Dans la matinée, je m'alimente par un pot de soupe de vermicelle acheté à un réparateur de pneus au bord de la route.



Je demande s'il est possible de manger, des particuliers vont me mijoter mon plat habituel : Le pami. Pendant ce temps, j'ai laissé mon chariot sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute, d'où j'étais je le voyais bien et le surveillais.



 
Au 51 ème km je m'installe sous l'autoroute pour la nuit.







14/05/08-Je vais rester sur l'autoroute jusqu'à Yongchang, où je vais vais m'arrêterpour faire quelques courses et surtout prendre un petit déjeuner. Je salue les policiers qui faisaient la circulation. Cinq minutes plus tard ils me rejoignent en voiture pour m'apporter une bouteille de thé.



A midi devant le restaurant c'est l'attroupement de tous les écoliers qui sortent de l'école. Je me vois offrir ma bière, mon repas et les brioches à l'épicerie. Je suis obligé de faire 60 km pour trouver une station pour dormir et en plus les employés me servent à manger.




 
15/05/08- A un intersection, j'ai le choix de deux routes, je vais prendre la plus ombragée qui va me faire traverser toute la ville Wurvier pour rejoindre ma route, et faire 2 à 3 km de plus mais agréable à traverser avec des contre allées sous les arbres. 



Arrivé au 50 ème km, je suis en pleine campagne et toutes les maisons sont éparpillées ,au bord de la route.
Je montre mon papier sans succès, une fois, deux fois, dix fois. Je suis fatigué, il faut que je m'arrête, un petit chemin de terre et je me mets assis dans l'herbe pour commencer à manger avant qu'il fasse nuit.  Je vais sortir
mon duvet  au bord de ce chemin qui n'amène nul part  que dans les rizières. Il est 21h30, je peux passer une bonne nuit.



16/05/08-Gulang, je vais au restaurant de la station qui est juste à l'ntrée de la ville, J'y bois une bonne bière, la pluie se mets à tomber, elle dure 1/2 heure après quoi je reprends la route qui contourne la ville.





Une petite barre montagneuse avant de redescendre vers un village où je vais trouver une chambre avec télévision qui va me permettre de voir les évènements tragiques du tremblement de terre. Mais avant, j'ai la visite de la police. Je leur montre tous mes documents de mon aventure, l'un d'eux relève des notes mais chose étrange ils ne me demandent pas mon passeport. 
Alors que je suis prêts à m' endormir , on frappe à ma porte, la police. Ils sont sept, ils me demandent mon passeport pour remplir leur imprimé, 4 hommes et 3 femmes. L'une d'elle me prend en photo ainsi qu'un de ses collègues, ils regardent tous mes documents, c'est très décontracté. Après 20 minutes, ils me disent au revoir en me souhaitant une bonne nuit. 






17/05/08- En ouvrant la porte, surprise il pleut.Je mets donc pour la 1 ère fois mon pantalon de pluie et mon pancho et en route. A la sortie du village, une autre surprise, la route monte avec un fort pourcentage plus de 10%. cela va durer pendant 27  km avec jamais en-dessous de 5% et parfois une route complètement défoncée. Le chariot est difficile à tireret il suffit de me retourner pour voir que j'ai un pneu crevé. C'est pas la journée. Je suis arrêté pour une courte pose, la voiture de police stop à ma hauteur, ce sont les policiers de hier soir. Ils vont me suivre pas à pas. Il n'est pas tout à fait 11 h à la sortie du village une petit restaurant. Je me dis qu'il serait peut-être bon de manger. Ils me suivent au restaurant où vient les rejoindre 4 autres policiers que je ne connaissais pas. L'ambiance est bonne, quand je demande pour régler, le patron me dit que c'est offert.
La voiture de police m'accompagne de nouveau avec un policier de plus à l'intérieur et pendant que je continue mon escapade ils me filment et prennent des photos jusqu'à un péage c'est là qu'ils me quittent c'est sûrement la limite de leur secteur. Ils me demandent d'être pris avec moi et le chariot, les bras sur les épaules comme des amis de toujours. Et pour se dire au revoir, plus qu'une poignée de main, les deux mains qui vous serrent, les bras qui laissent passer des sensations de sincérité et d'estime dans ces adieux.




Après avoir continuer difficilement la poursuite de mon ascension, je découvre dans le paysage des sommets enneigés qui culminent à plus de 5000 m.











Derrière moi le ciel est tout noir. En quelques minutes c'est le déluge. En plein dans la tourmente un véhicule d'assistance de police s'arrête pour me prendre à son bord, mais pas de possibilité de mettre le chariot. Je refuse et continue ma descente le plus vite possible. Quand j'arrive au péage, l'orage est passé cela aura duré une bonne demi heure, je suis frigorifié et le vent continue à souffler. J'ai peu d'espoir de trouver quelque chose pour la nuit, le village c'est quelques maisons d'agriculteurs.









Deux jeunes d'une dizaine d'année m'aident à passer le chariot. Une route en terre sous la route pour relier le village qui a été coupé en deux.Je m'attends à passer la nuit sous ce pont en plein courant d'air, tout juste assis contre la paroi quand un chinois revenant des champs en moto avec sa pelle passe par cette route de terre.
Je l'interpelle et lui demande s'il y a des  possibilités de manger il me dit oui et me demande de le suivre. Je pense qu'il va m'emmener au restaurant du village mais c'est chez lui à 300 mètres plus loin qu'il vient de m'emmener.
Une petite ferme chinoise c'est la 1 ère fois que j'y pénètre. Une porte d'entrée donne sur une grande cour, sur l'aile gauche l'habitation, en face l'étable, le poulailler et à droite le stockage de la paille et autres produits, le chien dans un coin de la cour. Tout est en terre battue, même les sols de l'habitation. Quand je rentre dans la pièce principale au centre une cuisinière qui dégage de la chaleur moi qui suit transi. La femme m'invite à m'asseoir sur un canapé défraîchi à coté du feu et m'offre un thé au lait bien chaud, c'est le bonheur. Le couple à 2 enfants, un garçon de 5 ans et une fille de 11 ans. Dans une bassine la femme prépare à manger pour 3 petits veaux toute la famille et moi-même on va l'accompagner.
De retour dans l'habitation elle va nous servir mon plat préféré,  un pami : pâte d'un coté et lègumes avec des petits morceaux de viande de l'autre le tout bien relevé.
Puis c'est le vétérinaire qui arrive, il vient pour une injection aux petits veaux. Dans la soirée, je vais dessiner avec le jeune garçon et ensuite regarder le livre d'anglais de la fille avant que n'arrivent les voisins et voisines.
vers 22 h les invités s'en vont il est l'heure de me coucher dans la pièce d'à coté.Cette soirée chaleureuse m'aura fait oublier les ennuis de la journée.


18/05/08- Quand je sors mon chariot, toute la famille est déjà levée pourtant c'est dimanche et les enfants n'ont pas classe.En me voyant le mari m'invite à venir prendre le petit déjeuner, un gros morceau de pain qui ressemble plus à de la brioche avec un thé au lait, des pâtes sont cuisinés avec le reste des légumesd'hier. Les chinois font de véritable déjeuner le matin avant de partir travailler. Je demande par politesse combien je dois sachant bien la réponse, je veux donner 10 yuans à chaque enfant, les parents leur interdisent d'accepter et me rendent l'argent.
Je n'insiste pas j'ai pris leur adresse pour leur envoyer les photos que j'ai prises pendant cette soirée merveilleuse avant d'en prendre une dernière , celle des adieux.C'est toujours dur de quitter ceux avec qui vous avez noué une amitié, l'espace d'une soirée et qui vous ont tendu la main spontanément.

 


La route ne présente plus de difficultés de relief, elle est en descente avec un vent qui me pousse et qui rafraîchit l'atmosphère à tel point que j'ai mes gants et ma veste, cela pendant toute la journée.
Arrivé à la hauteur de la sortie de Gulang, il n'est que 16 h et je n'ai fait que 43 km, je décide de continuer.
5km plus loin une petite ville, l'hôtel n'est pas sur la route principale, un chinois va me guider à travers les rues de la ville, il va même m'aider à monter mon chariot au 3 ème étage. J'ai ressenti l'après midi une douleur à la cuisse et à la jambe gauche, je ne sais pas si c'est une tendinite ou musculaire. Aussitôt boite à pharmacie, double dose de voltaren et attendons demain.





19/05/08- J'ai toujours mal à la cuisse et à la jambe. Quand j'ai mal la nuit c'est bon signe, le mal s'en va. Durant la nuit je n'ai rien ressenti c'est mauvais signe pour moi.
Le temps est beau pas trop chaud et la douleur légère. Je n'ai pas parcouru 50 km seulement 46 mais j'ai l'assurance d'un abri pour la nuit. J'espère qu'elle va être guérisseuse, demain il faut que je fasse au moins 50 km.















20/05/08- Au 32 ème km, comme prévu je rejoins la route 109 qui va m'amener à Lanzhou où je vais avoir une journée 1/2 de repos.A 18 h je suis au 50 ème km, j'apprends que j'ai encore une vingtaine de km pour aller à l'entrée de la ville. Une seule solution marcher jusqu'à 21h30. Une route à 4 voies. Je vais atteindre 69 km pour trouver un hôtel, j'ai mal partout, je suis mort de fatigue c'est la plus grande étape depuis mon départ.

 

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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 20:34

 


01/05/08- A mon réveil, le vent commence à souffler est ouest, on ne peut pas plus de face, c'est pire que la vieille.Chaque km est épuisant. Je hurle, je suis à la limite de la crise de nerf et en plus il fait froid. En un peu plus de 6 h, j'arrive à parcourir 30 km quand j'arrive à une station qui fait restaurant. Le responsable du restaurant dit à la serveuse que le repas est gratuit. Quand je repars un rayon de soleil, le vent a beaucoup baissé d'intensité tout en restant de face. Au 50 ème km, j'aperçois des maisons à l'horizon.Quelques maisons et un restaurant où on peut dormir. En temps normal on hésiterait à s'asseoir sur le lit. Au moins, je vais dormir dans un lit , depuis Hami
le 22 avril cela ne m'est pas arrivé. Le bourg où je suis ce soir s'appelle Qiaowan.


02/05/08- A 4h30, quand je sors, je suis surpris par le froid et le vent que je vais avoir de face, il est encore plus fort que les 2 jours précédent, le moral est au plus bas. Je vais encore lutter contre cet élément malfaisant quand il est défavorable. A 7h30, je n'ai fait que 10 km seulement et au  prix de quel effort, comme si cela n'était pas assez, c'est des nuages de sable que je prends en pleine face. Le nuage de sable m'empêche de voir à plus de 300 m à chaque rafale un peu plus forte qui me stoppe,  je hurle. Vers 11 h, un rayon de soleil réchauffe l'atmosphère, le vent de coté se fait moins fort. Le soleil se cache tout de suite, il fait froid. Un vent glacial se lève, cette fois je l'ai dans le dos.





Aujourd'hui, j'ai passé des paysages désertiques le matin à des paysages verdoyants l'après-midi, rizières et arbres. La transition se faisait sans progression.

 
La station ne fait pas restaurant mais le shop il y a de quoi manger.L'hôtel n'est pas encore ouvert mais les chambres sont déjà meublées. Je crois que je suis le premier à inaugurer l'hôtel et en plus gratuitement.


03/05/08- Le fond de l'air est frais mais il n'y a pas de vent. A 6 h le soleil fait son apparition enfin je me sens bien.
La journée se passe comme une balade. L'hôtel  est plus un dortoir. Le repas plus la chambre 1.5€. J'ai mangé et je suis à l'abri.



04/05/05- Alors que je veux repartir, en me levant j'ai horriblement mal au bas du rein et  les cotes coté gauche. C'est à peine si je peux marcher et pourtant il le faut bien. Je pars tout doucement , j'arrive quand même au 46 ème km qui  était mon objectif du jour. Demain je dois arriver à Jiuquan, j'espère que la nuit va être réparatrice. Alors que je venais de quitter l'autoroute pour aller dormir en dessous, une gazelle des sables détale devant moi elle se trouvait derrière un monticule.C'est le premier gibier que je vois.

06/05/08- Sans que la douleur ai totalement disparue, j'ai beaucoup moins mal mais pour combien de temps.





Juiquan, il est 18h30 quand j'arrive au Tian Yu, après avoir demandé où il y avait un hôtel et provoqué un attroupement qui  va me stopper presque 1/2 heure. Il est 21 h quand j'entends frapper à ma porte c'est une charmante chinoise qui me demande si je veux un massage et ne saurai pas quel sorte de massage il s'agit.


Une jeune fille de l'hôtel va m'accompagner jusqu'au réparateur de pneus, m'achète pendant qu'on change mes pneus un lait chaud. Je la remercie, je veux lui donner 50 yuans pour la remercier, elle refuse catégoriquement.



Au 42 ème km quelques maisons, une épicerie, un cabinet médical et quelques agriculteurs. Je demande à un chinoise qui était dehors où je peux dormir, il est déjà près de 18 h. Elle me fait rentrer dans le centre médical. Un
chinois son mari rentre mon chariot dans une chambre où il y a 6 lits, bouteille à oxygène, matériel médical et m'indique que je peux dormir là. Ils ont un petit garçon. Sa femme m'invite à venir manger à leur table. C'est un va et vient de chinois et chinoises des voisins qui viennent discuter, regarder la télé  tout en grignotant des amuses gueules. Vers 21 h, je prends congés pour aller me coucher.



Après m'être donné un coup d'eau sur le visage, je m'apprête à partir . La femme qui vient de se lever, m'invite à déjeuner, j'accepte volontiers. UN grand bol de lait chaud avec 4 pains de riz, je n'en mangerai que 2.Pour mon départ, elle va réveiller son petit garçon, toutes les personnes que j'avais vu la veille sont là. Dans les rizières, les cultivateurs, hommes femmes sont déjà à l'oeuvre. Je vais rapidement me trouver au pied d'une chaîne de montagnes très enneigée, je vais la longer pendant 40 km, des paysages magnifiques.. Le mont Qilian Shan culmine jusqu'à 5547 m.





En fin de matinée, je croise l'assistance d'un coureur qui fait la traversée de la Chine d'est en ouest, l'évènement est couvert par la télé locale. Aussitôt, ils viennent vers moi, me filment, me questionnent en attendant que le coureur arrive. Il a une grande carte carte de la Chine imprimée sur du tissus sur laquelle il fait mettre les tampons des villes traversées pour officialiser l'évènement. Nous passons 3 bons quart d'heure ensemble avant de se quitter chacun dans sa direction.









Il se fait déjà très tard, ce sera comme souvent sous la route mais cette fois le plafond est si bas que seul le chariot pourra être à l'abri, moi restant le long de l'entrée. Malgré que je n'ai pas eu de pluie depuis mon arrivée en Chine, je suis inquiet par le ciel très gris, prêt à me recouvrir de ma toile plastique transparente.

08/05/08- Même si le soleil ne brillait pas, il faisait bon quand rapidement de ciel devient tout brun, un nuage de sable poussé par un fort vent me recouvre de poussière brune alors que j'ai eu la chance de ne pas être au coeur du phénomène. Après une éclaircie du ciel, deux plus tard il devient tout gris,à nouveau le vent se fait violent.  Pendant plus de deux heures, c'est averse sur averse jusqu'à 17h . Quand j'arrive à l'entrée de la ville, j'ai la chance de trouver un petit hôtel.



09/05/08- Je viens de me mettre à l'heure de pékin, ce qui veut dire que j'ai 6 h de décalage en plus qu'en France. Les paysages sont magnifiques, rizières sur fond de montagne.



J'arrive à Linze, ville de moyenne importance, j'ai fait 42 km et pour arriver à Zhangye demain il m'en restera autant.



Je choisis de faire un petit tour en ville.





10/05/08- Comme les jours précédents, c'est les mêmes paysages magnifiques, des rizières au milieu des milliers de peupliers et toujours en toile de fond la montagne tout enneigée. Rapidement, je suis à Zhangye.
Un petit repas de pâte pour une éventuelle grande étape  car sur la carte, Shandan doit être au moins à 60 km et que vais-je découvrir une portion de la grande muraille de Chine. Je monte dans ma chambre pour regarder la chaîne olympique.




11/05/08- Zhangye est une grande ville, il me faudra parcourir une dizaine de kilomètre avant de quitter la ville.Sur mon parcours  je passe devant  de magnifiques portes.



Tôt le matin chinois et chinoises exécutent leur séance de tai chi




En pleine campagne, je vais trouver le moyen de provoquer un attroupement sur la route.Les ouvriers chinois quittent leur champs pour venir me rejoindre.
Je quitte ma muraille sans rien voir.


















12/05/08- Je n'ai toujours rien en vue de la grande muraille quand à la sortie de la ville, le long de ma route un mur d'une hauteur d'environ 5 à 6 mètres avec tout les 3 ou 400 mètres une tour naturellement usé par l'érosion du temps.En reprenant ma carte, il n'est pas mentionné " the great wall" c'est un mur comme il y en a beaucoup d'autres en Chine mais qui font tout de même plusieurs kilomètres.
J'ai trouvé une chambre chez une épicière. La chambre, une bouteille de bière et une bouteille d'eau pour 1€30 je vous laisse convertir en yuans. La route était tellement en mauvais état que j'ai repris l'autoroute qui a complètement fait mourir les deux petits villages qui sont le long de la route. Et pour vivre, les villageois ont établi les étalages derrières la barrière de sécurité avec des grandes banderoles faites de plastics rouge sur plusieurs kilomètres. Le premier village s'est spécialisé dans la vente de champignons, le deuxième effectue le lavage des camions, tous les cinq mètres ils ont creusés des fosses remplies d'eau et un tuyau qui va jusqu'à la bande d'urgence de l'autoroute.

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