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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 18:46
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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 18:21
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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 18:06
L'accueil turcJe n'étais plus habitué à ces couleursLe retour du ciel bleu
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 18:04
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 18:01
La mer est d'un beau bleu émeraude
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7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 17:58
Ce n'est pas du cinéma
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 17:52
Il pleut il pleut bergère.....
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 17:49
A Fatsa, pour ma pose je m’arrête dans une station BP, il est 9 heures et je suis trempé jusqu’aux os. Une heure plus tard, je fais une halte dans un café, pour me réchauffer je bois plusieurs thés brulants.
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Pour aller à Ordu, une nouvelle route coupe la pointe de terre en passant par la montagne, un gain de 14 km, je choisi cet itinéraire qui s’avère ne pas monter excessivement grâce aux nombreux tunnels qui évitent bon nombres de montées qui auraient pu être très raides. Cette route a été mise en service en 2006 date qui figure sur les tunnels. J’en passe cinq dont le dernier mesure 3870 mètres, les autres variant d’une longueur de 150 à 300 mètres. C’est plus de 5km de tunnel que je parcours et quand il pleut comme aujourd’hui, d’être à l’abri c’est providentiel. Au milieu du dernier, les hauts parleurs se mettent à hurler des messages incompréhensibles pour moi. Tout d’abord un frisson et quelques inquiétudes je fais l’analyse de la situation. Les issues d’évacuation entre les deux sens du tunnel sont fermées, la circulation continue sans que personne ne s’arrête pour me signaler un danger ce qui va me rassurer. Quelques centaines de mètres plus loin, j’aperçois un gyrophare, c’est un véhicule d’entretien avec deux personnes, je discute avec eux, ils sont entrain de vérifier le bon fonctionnement du matériel. Ils me proposent de me prendre à bord de leur véhicule, bien entendu je refuse l’offre avant de s’éloigner en me laissant poursuivre ma route à l’abri. Quand je sors du tunnel, les conditions atmosphériques ne se sont pas  améliorées.
 
 Cette nouvelle route ne traverse aucun village et je suis en pleine montagne sans aucun abri possible. Il est déjà tard, la nuit commence à tombée et Ordu est encore à 16 km plus bas impossible d’y arriver. Une seule solution, stopper un minibus pour rejoindre la ville, trouver un hôtel pour passer la nuit, me sécher car je suis trempé à tordre et revenir sur mes pas demain. Une fois dans ma chambre, je suis frigorifié et fatigué, j’ai quand même marché 39 km dans des conditions pas faciles.
 
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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 17:40

Avec la nuit qui arrive de bonne heure, j’ai mis sonner le téléphone à 5h pour partir à 5h30 quand le jour commence à pointer. Ce matin je ne peux pas regarder par la fenêtre le temps qu’il fait, pour la bonne raison qu’il n y en a pas. Ce sera la surprise en sortant. Il ne fera pas plus mauvais que les jours derniers, je m’habille chaudement prêt à mettre mon poncho si nécessaire.
 
Quand je sors, je suis agréablement surpris, le ciel est clair et l’horizon est tout rouge. Au sol, il reste les traces des fortes précipitations de la veille mais la journée va être belle, je longe le bord de mer bordé de pinèdes, la route est plate, aujourd’hui le monde est beau. Pour finir de sécher mon bermuda, je le pends derrière moi sur mon sac, dans ces conditions, il va vite être sec.
 Pinède au bord de la mer Noire
Les kilomètres sont beaucoup plus faciles, la route à quatre voie a une large bande de dégagement ce qui me permet sans risques de marcher dans le sens des voitures mais au soleil. A neuf heures, le pompiste d’une station partage avec moi son petit-déjeuner avant que je me mette en tee-shirt, il fait 17 où 18°. Il est juste midi quand j’arrive à Unye, ville balnéaire de plus de 56 0000 habitants, avant de la traverser je vais me restaurer à une pizzéria qui se présente à moi.
 
 Nous sommes dimanche, il y a beaucoup de promeneurs le long des larges allées fleuries du bord de mer. A deux reprises je m’assois sur les bancs, face à la mer et je reste là à contempler le paysage avec les nombreux oiseaux et les vagues qui font de magnifiques  rouleaux.
 
La prochaine ville est trop loin pour imaginer y parvenir avant la tombée de la nuit, il est déjà 16h, dans une heure il fera nuit, il faut que je commence à frapper aux portes. Au 41ème km après plusieurs sollicitations infructueuses j’arrive à un petit café restaurant isolé, juste en bordure de la rive.
 
 Avant toute chose, je demande s’il est possible de manger et explique mon aventure après quoi, je montre mon papier demandant s’il y avait un coin pour m’héberger la nuit. Le patron reste pensif, je lui dis que je peux dormir par terre sur les tapis au fond de la salle de restaurant après que les derniers clients soient partis, c’est oui je suis sauvé pour ce soir. Je mange avec bon appétit, je vais dormir au chaud. Pour passer la soirée, je regarde la télé en même temps que quelques habitués.
 
 Vers 22 heures, avant d’installer mon duvet je demande à régler mon repas, le patron me dit qu’il me l’offre, je le remercie puis je vais me coucher.
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 17:35
Mon téléphone est réglé sur 5h22 mais il n’a pas encore sonné que j’entends du bruit à la porte. C’est un des chauffeurs de taxi qui ne peut pas ouvrir la porte avec la clé qui est à l’intérieur, il est 5 heures du matin. Ce réveil inattendu me fait partir plus tôt que d’habitude.
 
 Le bar à côté est déjà ouvert, je prends le temps pour déjeuner. Il fait encore bien nuit quand je me mets en marche mais la route à quatre voies est éclairée par des lampadaires ce qui renforce ma sécurité.
 
Devant une station une voiture de police, un des policiers m’appelle pour venir boire un thé, je ne me fais pas prier, il me fait servir le thé sans le payer et me dit au revoir en me disant qu’il avait fini son service et qu’il allait se coucher. Déjà la veille, alors qu’une voiture de police est devant une boulangerie, un policier m’invite à rentrer dans le magasin et comme chez lui, il prend un pain qu’il me donne sans rien demander à personne. La route est plate, les petites averses par intermittence ne me mouille pas trop l’instant. 
En pleine campagne devant un market, sous une terrasse des tables et des chaises. Il est midi j’en profite pour faire des provisions et déjeuner tout en discutant avec les clients présents. Mon repas terminé, maintenant la pluie tombe sans discontinuité et plus violente. Si je veux atteindre Terme avant la nuit, je dois continuer de marcher sous la pluie mais je sais que je vais trouver un hôtel.
 
Après plusieurs heures sous la pluie je suis tout mouillé et frigorifié quand je passe devant une station qui offre aux clients du thé. J’en bois deux avant de repartir malgré ces conditions pénibles, le bonheur sera à l’arrivée. L’hôtel n’est pas un quatre étoiles, il y a bien une douche mais pas d’eau chaude. Je marchande le prix, je propose 10 yénis (6 euros), l’hôtelier hésite, me regarde, je suis tout trempé, l’air pitoyable, il accepte. Je vais pouvoir me mettre au sec, me laver et me réchauffer, j’ai les pieds violets. Je peux vous dire que Terme porte bien son nom, c’est bien une ville d’eau. J’étends tous mes vêtements pour qu’ils soient secs demain. Je n’ai pas envi de sortir, je vais manger dans ma chambre le reste de mes provisions, je n’ai qu’une hâte, aller me coucher pour être bien au chaud.
 
 
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