19 septembre 2007
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La poste est ouverte de 7h30 à 14h30, hier après-midi, quand j’ai voulu poster à Marie-Jeanne quelques nouvelles, photos et journal de route elle était fermée. Avant de partir ce matin je passe déposer mon envoi que j’expédie en express. J’arrive à Edessa, grande ville du pays juste à l’heure de déjeuner, une salade mixte, 3 brochettes et une grande bière et je peux continuer mon chemin. A Sevastiana on m’offre un café glacé à la terrasse ombragé d’un bar. La journée après la mini étape d’hier où j’ai bien récupéré n’est pas trop fatigante et j’envisage de faire aujourd’hui beaucoup de kilomètres.
A Skidra, dans un market je fais le plein de provision pour le bivouac du soir, je veux marcher jusqu’à 19h00, une demi-heure avant la tombée de la nuit et faire 44km. La route est plate, je veux en profiter, une dernière pose au 39ème km avant de marcher encore une heure.
Alors que je suis assis sur un pont en face d’une station service, le pompiste en m’apercevant traverse et vient à ma rencontre, me questionne, il parle un peu français qu’il a appris quand il faisait ses études à Athènes. Très curieux, je suis explique mon aventure, il est enthousiasmé, il m’invite à venir boire une bière à la station où je rencontre son père et sa grand-mère assise derrière la caisse. Nous prenons des photos, il me demande où je vais coucher. Je lui dis que je vais chercher dans la campagne un endroit pour monter ma tente, dans 4 à 5 km. Il me demande si je veux dormir dans la petite maison à côté de la station, j’accepte, tant pis pour des derniers km que je voulais faire.
Une entrée, deux pièces, une cuisine et un salon avec une table, un divan, mieux qu’à l’hôtel. Le temps de poser mon sac, il revient avec une couverture, un oreiller et me propose pour manger riz poivrons farcis, fromage grec, tomates et oignons, un véritable festin. Nous discutons jusqu’à 22 heures, nous regardons sur google l’itinéraire jusqu’à la Turquie, le relief semble favorable. Il me souhaite une bonne nuit avant de me quitter.
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